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Libération

Monaco à la sauce italienne

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publié le 14 janvier 2006 à 20h03

Régulièrement démenti par les intéressés, un vieux rêve, un fantasme plutôt, titille depuis toujours certains dirigeants monégasques : voir leur club évoluer dans le Calcio italien, nettement plus valorisant que le championnat de France. Si la perspective ne semble guère réaliste, l'influence transalpine sur la vie de l'ASM, notamment grâce à d'efficaces réseaux de relations, ne s'est jamais démentie. Samedi, en recevant Bordeaux, les Monégasques vont étrenner les fruits de cette Italian connection : sur le banc, Francesco Guidolin, le successeur de Didier Deschamps ; en attaque, selon toute vraisemblance, les deux dernières recrues du mercato d'hiver, Christian Vieri, dit «Bobogol», libéré par Milan, et Marco Di Vaio, prêté par le club espagnol de Valence pour six mois.

Sur le papier une association détonante de deux canonniers, dans le détail quelques points d'interrogation que seul le «terrain» pourra lever. Agé de 32 ans, Vieri sort d'une longue période de quasi-inactivité au Milan AC, en raison du peu d'espace laissé par la réussite de Chevtchenko et Gilardino. Son comportement fantasque lors de l'Euro portugais en 2004 lui a attiré les foudres de la presse italienne. Vieri rêve de disputer un dernier Mondial et il a donc besoin de jouer et de marquer. Tout comme Di Vaio qui, après une première saison moyenne, s'étiolait à Valence, barré lui aussi par deux concurrents, la paire Villa-Aimar. Romain formé à la Lazio et passé par Parme et la Juve, Di Vaio va-t-il s'entendre