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Libération

Toulouse en quarts, le Stade français en carafe

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publié le 16 janvier 2006 à 20h04

Au lendemain de la défaite inattendue de son équipe dans le Top 14 à Ernest-Wallon, face à des Bayonnais pugnaces, certes, mais eux-mêmes sidérés, Guy Novès, l'entraîneur quelque peu déconfit du Stade toulousain, avait tenu à mettre les choses au clair. «Contre Bayonne, nous n'avons pas fait honneur au maillot que nous portons, avait-il ainsi déclaré. Nous avons manqué de tout, de puissance, de confiance, l'équipe entière a déraillé. Peut-être avions-nous déjà la tête au match contre les Wasps, ce qui était prématuré. Il nous reste une semaine pour rectifier le tir et celle-ci promet d'être studieuse.»

Réparation. On l'aura compris, les Toulousains n'ont pas dû rigoler ces derniers jours à l'entraînement, mais le «recadrage débordement» prôné par le staff technique se sera révélé, en fin de compte, payant. Puisque, en triomphant samedi après-midi des Wasps londoniens (19-13) dans un Stadium archi-comble auquel ils devaient réparation, les joueurs de Guy Novès ont fait le break en tête de la poule 6, s'octroyant par la même occasion une place en quart de finale de la Heineken Cup, une semaine avant le dernier match comptant pour les poules qualificatives. Faveur qu'ils partagent pour l'instant avec les seuls Anglais de Bath (leaders de la poule 5), venus éliminer Bourgoin à Pierre-Rajon sur le score de 22-9.

La victoire des Toulousains, d'autant plus méritoire que ceux-ci n'avaient encore jamais battu leurs rivaux londoniens (lesquels les avaient non seulement privés du titre à