Ils sont fous ces joueurs français. Rarement là où on les attend. Les éliminations, entre autres, de Gasquet et Monfils furent les mauvaises surprises du premier tour de l'Open d'Australie. Hier, les qualifications de Gilles Simon et de Fabrice Santoro furent les bonnes nouvelles du deuxième tour, après la victoire de Julien Benneteau au détriment de l'Espagnol Guillermo Garcia Lopez.
Récompense. Simon fait partie de ces joueurs qui rôdent dans l'ombre du grand circuit masculin, jonglant avec des plannings démentiels pour participer à un maximum de petits tournois afin de grappiller les points permettant d'accéder aux qualifications des plus grandes épreuves. Et pour ces aventuriers des courts, la participation à un grand chelem même seulement au premier tour est toujours une récompense inestimable. Jusque-là, Gilles Simon, classé 123e mondial à son arrivée à Melbourne, a presque gagné sa saison en remportant son cinquième match (en tenant compte des trois rencontres de qualification et sa victoire contre le Chilien Nicolas Massu au premier tour) face au géant Tchèque Tomas Berdych (6-3, 6-2, 4-6, 6-2). Simon, âgé de 21 ans, est pourtant un habitué de ce genre d'exploit. L'année dernière déjà, le Français avait fait trébucher des joueurs bien mieux classés que lui comme le Suédois Thomas Johansson, le Croate Ivo Karlovic ou encore l'Italien Filippo Volandri. Des performances souvent sans lendemain et Simon concède que ce fut souvent de sa faute tant la préparation physiqu