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Libération

Au 54e essai, Fabrice Santoro se hisse en quart d'un Grand Chelem

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publié le 23 janvier 2006 à 20h08

Il y a aura deux Français en quarts de finale messieurs de l'Open d'Australie. A commencer par le vainqueur du match qui oppose aujourd'hui (très tôt ce matin, heure française) Sébastien Grosjean à son compatriote Paul-Henri Mathieu. Mais surtout il y aura Fabrice Santoro, qui ne cesse de ravir les spectateurs australiens et qui pour la première fois de sa carrière entamée il y a dix-huit ans accède à ce niveau dans un tournoi du Grand Chelem.

Désarmant. Pour y parvenir, il est venu à bout du coriace David Ferrer. Comme bien d'autres, l'Espagnol n'a pas trouvé de solution pour contrer le jeu désarmant et imprévisible du vétéran français. Santoro reconnaît que le fait d'avoir évolué dans un stade au toit fermé et dans un air climatisé a joué en sa faveur, après son marathon dans la chaleur du tour précédent. Surtout Santoro a tout fait pour conclure cette rencontre en trois sets. «La suite m'inquiétait pas mal», devait avouer le Français. Mais il n'y a pas eu de suite, Santoro l'emportant à l'issue de la troisième manche (6-4, 7-5, 7-5). «La seule ligne qui manquait à mon palmarès, c'était d'atteindre enfin un quart de finale en Grand Chelem, c'est chose faite. Je crois globalement que c'était mon jour. En un sens, j'ai bouclé la boucle. J'y croyais encore et j'ai fini par être récompensé.»

Il lui aura tout de même fallu attendre cette 54e tentative et il est à craindre que la tension retombe légèrement pour la prochaine rencontre qui l'opposera à David Nalbandian. Le problème,