L'international marocain de Santander (Espagne) Walid Regragui, 30 ans, dispute la Coupe d'Afrique des nations. Pour Libération, il raconte la compétition de l'intérieur.
«On est arrivés mercredi au Caire et on a surtout songé à récupérer. Jeudi, on a fait un entraînement léger et puis le match est arrivé vite. On réside au Concorde Salam, un hôtel assez chic et pas loin du stade.
Samedi, on s'est levé à 9 heures, repas à 10 heures puisqu'on jouait à 14 heures. C'était un peu bizarre de manger à cette heure-là mais ce sont les aléas de la compétition. Les jours précédents, il faisait plutôt doux. Mais comme toujours en Afrique, le jour du match je ne sais pas si le soleil aime le football, il est venu se lever juste au-dessus du terrain, comme par hasard, et après il a fait vraiment chaud. On dirait que le soleil s'est invité au match, il avait envie de voir une bonne rencontre...
Malgré la défaite 1-0 samedi face à la Côte-d'Ivoire, on est contents de notre prestation sur le plan du jeu. On s'attendait à une meilleure opposition de leur part, on les a trop respectés. On a eu la maîtrise du ballon. Il faut leur reconnaître le mérite d'avoir tiré le meilleur profit de leurs maigres occasions. Sur le plan du jeu et des opportunités, il n'y a pas eu photo. On n'a pas été réalistes.
Je crois qu'on a surestimé les Eléphants et on s'est aperçu qu'on valait aussi bien, voire mieux qu'eux. Evidemment, à l'arrivée, ils pourront toujours faire valoir le résultat. Défensivement, on doit