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Libération

Tapie: «Ceux qui ont monté cette opération m'ont fait mal»

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publié le 24 janvier 2006 à 20h08

Hier soir, sur RTL et LCI, Bernard Tapie a «refait le match» qui l'oppose à Jean-Jacques Eydelie. Son ancien milieu de terrain de l'Olympique de Marseille en 1993 qui, dans l'Equipe Magazine de samedi, le charge ­ pour la première fois en ce qui le concerne ­ de toutes les perversions du foot-business : corruption, «empoisonnement» d'adversaires et dopage de ses propres joueurs. En aparté, Tapie avait promis de lâcher quelques «bombes» sous les auspices d'Eugène Saccomano. Après le préambule : «Ceux qui ont monté cette opération ont réussi à me faire mal», l'ex-président de l'Olympique de Marseille s'est surtout attaché à démentir en bloc. Il passe rapidement sur la corruption du match OM-VA de mai 1993 : «C'est une affaire jugée, j'ai fait huit mois de prison», pour s'attarder sur l'accusation de dopage, quasi imprescriptible, avant la finale de Coupe d'Europe remportée (1-0) face au Milan AC en mai 1993. Contrairement aux propos d'Eydelie, Tapie assure qu'il y avait eu un contrôle antidopage à l'issue du match. C'est le point sensible : «Là ça fait mal. On n'a pas gagné parce qu'on était meilleurs mais parce qu'on était drogués. J'ai combattu le dopage quand je suis arrivé dans le cyclisme. J'avais La Vie Claire (son équipe), c'est pas un hasard.» Lors de l'émission, Tapie a confirmé qu'il avait porté plainte hier, «en citation directe», contre ses accusateurs.

Il a par ailleurs assuré avoir demandé à l'Union européenne de football (UEFA) la création d'une commission, devan