Jusque-là, Samuel Eto'o justifiait son statut de star planétaire. Buts (cinq), passes décisives et actions d'éclat constituaient son ordinaire. Dans la foulée de leur artilleur en chef, les Lions indomptables du Cameroun figuraient comme les indiscutables favoris de cette XXVe Coupe d'Afrique des nations (CAN). Aussi, personne samedi, dans la lumière crépusculaire cairote, n'imaginait que le Barcelonais serait le premier à manquer son tir au but... à la vingt-troisième tentative. Dans un match cadenassé par l'enjeu, émaillé de fautes, les Ivoiriens se sont qualifiés finalement au bout de la nuit pour les demi-finales par 12 tirs au but à 11 (1-1 à l'issue de la prolongation). Avec ce soupçon de réussite qui les accompagne depuis les éliminatoires du mondial et le début de cette CAN.
Logique. Henri Michel, le sélectionneur controversé des Eléphants, qui risquait sa place sur ce match, n'y voit qu'une affaire de logique : «On a prouvé aujourd'hui [samedi] qu'on méritait de se qualifier pour la Coupe du monde. Je suis fier des joueurs parce qu'ils ont fait un grand match. Le prochain, contre le Nigeria, sera très, très dur. On va bien se préparer pour accéder en finale.»
Dans l'autre quart de finale disputé samedi, la Tunisie, considérée comme un autre favori à l'issue de la première phase, est également passée à la trappe. Comme le Cameroun, les champions d'Afrique en titre se sont montrés trop frileux et ont dû s'incliner, eux aussi, face aux Super Eagles après la loterie des t