Euro-2006, finale (à Zurich) France-Espagne : 31-23
(mi-temps : 17-13).
France. Marqueurs : Fernandez (2), G. Gille (1), B. Gille (2), Narcisse (4), Karabatic (11), Kempe (2), Abati (6), Abalo (1), Guigou (2).
Gardiens : Omeyer, Ploquin.
Espagne. Marqueurs : Entrerrios (2), Urios (4), Rocas (4), Belaustegui (1), Garcia (6), Romero (3), Ortega (2), Rodriguez (1).
Gardiens : Hombrados, Barrufet.
On peut parler d'une oeuvre immense réalisée hier en finale du championnat d'Europe par l'équipe de France. Les Bleus, qui ne partaient pas favoris, sont venus à bout des champions du monde espagnols en les punissant (31-23), tout comme ces mêmes Espagnols avaient puni les Français en match de poule (29-26) : «Finalement, on leur a rendu la gifle qu'ils nous avaient infligée. C'est tellement beau de se sacrifier pour son équipe», dira à chaud Guillaume Gille. Ce dernier racontera exactement le moment où les Espagnols ont commencé à baisser la tête, «en fin de première mi-temps, quand les impacts les ont peu à peu usés et les arrêts de Titi (Omeyer, ndlr) les ont fait douter».
L'ailier Mariano Ortega, très fair-play, a rendu hommage aux Français «qui ont joué à la perfection. Karabatic a été absolument incroyable dans le jeu». C'est pourquoi toute notre admiration va au super-bombardier bleu de 23 ans (11 buts sur 14 tentatives, hier), qui est sorti émaillé comme une casserole neuve avec sa médaille d'or autour du coup. Karabatic a fait une peine énorme aux Espagnols. Iker Romero, par exemple,