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1200 athlètes seront contrôlés, les hockeyeurs déjà mis en garde

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Le président de l'Agence mondiale antidopage, Richard Pound, a détaillé son programme pour les compétitions.
publié le 10 février 2006 à 20h18

Turin envoyé spécial

Hier matin, les skieurs de fond logés au village olympique de Sestrières ont vu débarquer les contrôleurs antidopage du CIO. A la même heure, ceux qui avaient choisi des lieux de résidence privés ont entendu toquer à leur porte les contrôleurs de l'Agence mondiale antidopage (AMA), qui a mandat pour agir hors des sites olympiques. Pendant ce temps, l'AMA donnait une conférence de presse un peu étrange, dont on ne trouvait aucune trace dans les communications officielles du CIO.

L'institution était très attendue sur le dopage génétique, et les parades éventuelles : «Pour ce que nous en disent les experts et ce que nous en savons, c'est encore un peu tôt, a expliqué son président Richard Pound. Pourtant, clairement, la science est arrivée à un point où c'est possible. Quand ce type de manipulation apparaîtra, il nous faudra, comme pour le reste, trouver des "marqueurs". J'ai dans l'idée que ça mettra moins de temps que pour les drogues (anabolisants, amphétamines...), où il a tout de même fallu quarante ans.»

A part ça, quoi de neuf ? Pound s'est refusé à valider les bruits, insistants, qui font état de nouvelles méthodes concernant, par exemple, la recherche d'hormone de croissance exogène chez l'athlète, éternel parent pauvre de la détection. «Disons que les tests seront plus nombreux, plus précis, plus qualifiés.» Il y aura 1 200 contrôles pendant ces Jeux, soit 72 % de plus qu'à Salt Lake City en 2000, où il y eut 700 tests, pour sept positifs.

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