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Libération

La vieille garde bleue appelée à remettre de la verdeur

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publié le 11 février 2006 à 20h18

On ne peut pas encore vraiment parler de situation de crise, mais la défaite pour le moins inattendue de Murrayfield, face à l'Ecosse dimanche dernier, a singulièrement bouleversé l'ordinaire en matière de préparation du XV de France. Ainsi le staff aura-t-il attendu jeudi matin pour livrer la liste des vingt-deux élus appelés à rencontrer l'Irlande, alors que c'est traditionnellement en début de semaine qu'a lieu ce type de communication.

Dans les jours qui ont précédé le verdict, un groupe élargi à vingt-neuf joueurs s'est vu également réapprendre, à grand renfort de séances musclées, le sens du mot engagement. «Car, dira Bernard Laporte, contre l'Ecosse certains n'ont pas fait preuve de l'engagement que nécessite un match international. On peut pardonner les en-avant de Valbon, dont on sait ce qu'il vaut. Par contre, les joueurs qu'on a surpris à marcher après une perte de ballon sont impardonnables. Ceux qui ne se sont pas suffisamment engagés ne joueront donc pas contre l'Irlande.»

Disgrâce. En ce qui concerne les trois blessés, Dimitri Szarzewski (talon d'Achille), Nicolas Brusque (cheville) et Thomas Lièvremont (mollet), on restera dans l'expectative. «Dieu seul le sait», répond Jo Maso à la question : «Valides, auraient-ils été alignés ?», alors que Bernard Laporte, décidément en verve, précise: «Et Dieu, il n'y a que Bush qui l'a vu. Moi, je ne l'ai pas encore rencontré.»

Il est pourtant facile de deviner que, comme celle de son coéquipier Rémy Martin («Il a été moyen,