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Libération

Premier imbroglio sur les contrôles

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publié le 13 février 2006 à 20h19

Cela devient rituel. Il y a tellement d'acteurs dans la lutte antidopage que, faute d'athlètes contrôlés positifs, on a déjà droit à de vraies polémiques, voire des ratages de communication. Les Jeux de Turin n'ont pas échappé à la règle. Le Comité international olympique (CIO) a ainsi dû adresser, samedi, une lettre à Giovanni Zotta, président du comité antidopage du ministère italien de la Santé, pour le rappeler à l'ordre et à ses engagements de confidentialité. Zotta, qui appartient également au comité antidopage du CIO, avait annoncé vendredi que des analyses préliminaires d'échantillons remis par plusieurs athlètes avaient révélé la présence d'EPO. Pour l'heure donc, les tensions entre le gouvernement italien, qui dispose d'une sévère loi antidopage, et le CIO sont contenues. Jacques Rogge, le président du CIO, avait dû démentir l'affaire. «Tout cela est parti d'une incompréhension. Il n'y a absolument aucun cas de dopage à Turin.»

Autre différend réglé, celui de la fondeuse allemande Evi Sachenbacher, interdite de concourir hier pour cause de taux d'hémoglobine trop élevé (Libération du week-end). Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a confirmé cette décision infligée à douze fondeurs, dont la skieuse de 25 ans, qui est la seule à avoir fait appel, estimant avoir un taux naturellement élevé. Son entraîneur Jochen Behle a accusé le médecin chef de la Fédération internationale de ski (FIS), Bengt Saltin, de faire le beau devant les caméras car il souhaiterait «devenir che