Sestrières envoyé spécial
Les quelques centaines de Français présents dimanche dernier au pied de la célèbre piste Kandahar-Banchetta, à Sestrières (Italie), n'oublieront pas l'événement : le sacre olympique d'Antoine Dénériaz. Quelques milliers de passagers de toutes nationalités s'en souviendront aussi à cause du gigantesque bouchon qui a bloqué l'unique route desservant Sestrières, la principale plateforme des JO en montagne. Explication : une mauvaise gestion des spectateurs et volontaires revenant de la descente. Selon le Toroc, le comité d'organisation (1), il s'agirait du seul véritable incident ayant entaché la première semaine des Jeux. Rien de plus grave en somme qu'à Athènes ou même Sydney, décrétés les «meilleurs de l'histoire». A voir.
Une sécurité abondante
Toutes les forces de l'ordre de la péninsule semblent concentrées dans le Piémont. A Turin, sur les sites de montagne, dans le moindre petit village «olympique», des hordes de carabiniers, policiers de divers services (di stato, forestale, guardia di finanza) et militaires (notamment les truppe alpine), occupent le terrain sans que leur utilité apparaisse toujours évidente. Sur plusieurs sites, des portiques électroniques sont tombés en panne, occasionnant d'interminables attentes aux personnes accréditées ou aux spectateurs. Le contrôle lui-même se révèle flexible, un jour tatillon et guère aimable, y compris pour des athlètes, quelquefois incroyablement laxiste.
Des transports aléatoires
Le gros point noir. Sur