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Libération

Montillet encore debout

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publié le 21 février 2006 à 20h24

(envoyé spécial à San Sicario)

La descente. Et maintenant le super-G : l'Autrichienne Michaela Dorfmeister, 32 ans, a rempli son contrat olympique. Tout comme sa compatriote Alexandra Meissnitzer, 32 printemps également, récompensée du bronze. Après l'or du combiné, leur cadette Janica Kostelic n'a guère à se plaindre : en s'intercalant entre les deux, la Croate, médaillée d'argent du super-G comme à Salt Lake City, est devenue la skieuse la plus récompensée de l'histoire olympique et la suite de sa carrière pourrait enrichir une collection déjà unique. Pour les deux trentenaires, en revanche, l'heure de la retraite va bientôt sonner. Valeureuse cinquième, elle aussi née en 1973, Carole Montillet n'en fait pas mystère : sa jolie course d'hier, en dépit d'une côte cassée lors de la chute à l'entraînement de la descente, constituait son ultime tour de manège olympique. La der des ders aux JO. «Franchement, je n'ai pas pensé à cet aspect. Pas plus que je n'ai ressenti la douleur. J'ai fait du bon ski, j'en ai bien profité. Vers le dossard 22 (Montillet pointait à la 3e place, avant le passage des médaillées du jour, ndlr), j'ai même cru que j'allais faire le bronze et que sur la piste ça n'avancerait plus. Mais ces trois-là étaient bien meilleures que moi hier.»

La skieuse de Villard-de-Lans se prépare à devoir souffrir pendant un bon mois, le temps que se résorbent les fêlures physiques. Côté moral, elle n'a pas semblé trop marquée et ne déposera définitivement les skis qu'en fi