Les demi-finales du tournoi olympique de hockey, c'est pour aujourd'hui. Suède-République tchèque à 16 h 30, Finlande-Russie à 21 heures : ça se passera donc sans les Etats-Unis (battus 3-4, mercredi, par la Finlande) et le Canada (0-2 face aux Russes au terme d'un match de plomb) et ça n'étonne pas le directeur des équipes de France, Patrick Francheterre, rencontré à Turin entre l'élimination des Américains et des Canadiens, qu'il sentait venir.
«Dans les deux cas, il y a déjà le péché d'orgueil, la quasi-certitude de battre des équipes présumées inférieures parce que moins «chargées» en joueurs NHL (la Ligue pro nord-américaine où joue également une bonne partie des effectifs tchèques, suédois ou finlandais, ndlr). Déjà, les joueurs étrangers de NHL ont ramené dans leur sélection une perception nord-américaine du jeu et de l'engagement, qui s'ajoute à une valeur collective supérieure quand ils représentent le pays où ils ont grandi.
Ensuite, un tournoi olympique, c'est deux matchs en trois jours. Physiquement, c'est exigeant ; plus encore que le championnat NHL où l'on joue deux ou trois fois par semaine et où le temps de jeu des meilleurs n'excède pas 25 minutes par match. Le truc, c'est que la moyenne d'âge de la sélection américaine est trop élevée. Là-bas, une sélection olympique, c'est une distinction qui récompense une carrière. Voilà comment on se retrouve avec un Chris Chelios à 44 ans : ce n'est pas n'importe qui, mais bon.
C'est un peu pareil au Canada, à un truc pr