Sestrières envoyé spécial
Si les résultats des contrôles antidopage sur les dix athlètes autrichiens devraient être rendus publics avant dimanche par le CIO, l'affaire déclenchée par la présence à Sestrières de l'ancien directeur du fond et du biathlon autrichien, Walter Mayer, a tout de la patate chaude. Pour Hans Pum, le directeur de l'alpin, cela ne regarde que le fond. Pour le champion olympique Felix Gottwald, il ne faut pas confondre le combiné nordique (saut + fond) avec le fond et le biathlon. Christian Knaut, le chef de presse de la FIS, n'a aucune déclaration spéciale à faire. «C'est le CIO qui est organisateur aux Jeux. Nous n'avons pas à intervenir.» Bref, personne ne veut s'étaler sur une histoire qui pourrait coûter très cher au ski autrichien.
Candidature menacée. La fédération autrichienne (ÖSV) craint en effet de se voir suspendre par le CIO, pour avoir accueilli Walter Mayer, un de ses entraîneurs interdit de JO pour dopage depuis Salt Lake City en 2002. Heinz Jungwirth, le secrétaire général du comité olympique autrichien parle de «pression énorme du CIO». «On envisage de nous punir. Les dégâts seraient alors impossibles à réparer.» Tout le monde pense bien sûr à la candidature déposée par Salzburg pour l'organisation des Jeux d'hiver en 2014. Markus Gandler, le remplaçant de Mayer, a reconnu que ce dernier était venu à Turin avec son accord.
A la fédération, le président Peter Schröcksnadel affiche encore une sérénité déconcertante. Hier, il s'est rendu en c