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Libération
Interview

«Avec du talent, de la fierté et des tripes»

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publié le 25 février 2006 à 20h27

Dans la foulée du sacre européen de l'équipe de France de handball, le Montpellier Handball joue dimanche pour une place en demi-finale de la Ligue des champions. Et accueille les Hongrois du MKB Veszprém dans son fief héraultais. Michael Guigou, ailier gauche virtuose de 24 ans, évoque la constance de son club au plus haut niveau...

Que représente ce quart de finale ?

Faire partie des huit meilleures équipes européennes n'est pas évident. Franchir les huitièmes de finale revient à passer un cap où il n'y a que des équipes qui peuvent prétendre au titre. Depuis notre titre de 2003, la compétition est plus dense. Désormais, on trouve plus d'équipes espagnoles et allemandes, ainsi que les habituels gros outsiders : les Slovènes de Celje, Veszprém et nous-mêmes.

Que savez-vous du MKB Veszprém ?

On les a déjà joués dans un match d'avant-saison. Comme nous, ils ont l'habitude de bien figurer en Ligue des champions. Ils évoluent avec une ossature hongroise spécialisée dans le jeu rapide. Il faut se méfier du trio infernal : l'arrière droit macédonien Lazarov, le Cubain naturalisé hongrois Reinaldo Perez à gauche et le gardien croate Sola.

Vous êtes quasi invincibles à domicile ?

Depuis le retournement de situation contre Pampelune en finale de la Ligue des champions en 2003, une certaine magie a envoûté cette salle. Les supporteurs ont compris comment nous transcender et mettre la pression sur l'adversaire. Les joueurs, eux, ont pris conscience qu'avec du talent, de la fierté et des tri