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Libération

France-Italie, un combat de coachs

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publié le 25 février 2006 à 20h27

Bernard Laporte a beau minimiser la fonction d'entraîneur, affirmant que les clés d'un match appartiennent en priorité aux joueurs («Champion du monde avec l'Australie, Bob Dwyer n'a rien fait quand il s'est retrouvé à diriger Plic et Ploc au Racing», rappelle-t-il volontiers), la présence de Pierre Berbizier à la tête de la Squadra Azzurra, où il a remplacé le Néo-Zélandais John Kirwan en avril dernier, ne peut pas le laisser indifférent. Ex-demi de mêlée (56 sélections) puis entraîneur (de 1992 à 1995) de l'équipe de France ­ qu'il a menée à la troisième place de la Coupe du monde en Afrique du Sud ­, l'ascète de Saint-Gaudens (Haute-Garonne) ne s'est en effet jamais privé de railler les choix de l'actuel coach des Bleus, notamment par voie de presse spécialisée. Laporte n'étant pas du genre à accepter sereinement l'acharnement critique (plusieurs sorties spectaculaires en attestent), on peut subodorer que les enjeux de ce France-Italie 2006 dépassent amplement le cadre d'un simple match du Tournoi.

A temps partiel. Pourtant, à en croire l'entraîneur du XV de France, son vis-à-vis transalpin est pétri de qualités. «Berbizier est un très bon entraîneur, ne cesse-t-il de clamer, qui a quitté l'équipe de France parce qu'il en avait assez d'entendre dire que celle-ci ne jouait pas. Avec l'Italie, il fait du bon boulot.» Et quand, frustré de ne pas le voir démarrer au quart de tour au simple énoncé du nom de son adversaire du week-end, on évoque les chroniques corrosives rédigée