Sestrières envoyé spécial
Les contrôles antidopage effectués sur l'urine des dix biathlètes et fondeurs autrichiens, samedi, sont donc tous négatifs. C'est ce qu'a communiqué, vendredi soir, le CIO. «Les échantillons n'ont délivré aucun résultat défavorable», a déclaré Giselle Davies, directrice de la communication du CIO, qui promet de faire toute la lumière sur ce qui s'est passé ces derniers jours. Peter Schroecksnadel, le président du ski autrichien, en a profité pour affirmer que cela disculpait entièrement les athlètes. Alors que le professeur Arne Lungqvist, président de la commission médicale du CIO, faisait savoir que les tests sanguins sur les dix Autrichiens avaient commencé. «Ce résultat sera inclus sur la liste des contrôles inopinés faits tout au long de l'année. C'est à la Fédération internationale de ski de poursuivre les prélèvements après la fin des Jeux.» Les dix Autrichiens avaient été contrôlés dans la foulée des perquisitions commandées par le procureur de Turin, mais uniquement sur l'urine.
Une fois cette «bonne nouvelle» annoncée, Markus Gandler, le directeur du fond et du biathlon autrichiens, tentait une explication. C'est lui le remplaçant du fameux Walter Mayer, interdit de Jeux olympiques jusqu'en 2010 et qui a pris la fuite en Autriche, où il se trouve interné en hôpital psychiatrique. Gandler, entendu vendredi à Sestrières par les enquêteurs, a affirmé que Mayer avait été accueilli ouvertement à la Casa Austria et qu'il était aux Jeux grâce au co