Menu
Libération

Rocca, dernière chance de l'alpin transalpin

Article réservé aux abonnés
publié le 25 février 2006 à 20h28

Ski alpin, slalom messieurs

Première manche, samedi 15 heures

Deuxième manche, samedi 18 h 30

Les années d'or d'Alberto Tomba sont loin dans le rétro et le ski italien lui cherche toujours un successeur. Alors l'Italie se prend à rêver de le trouver sur la piste Giovanni-Agnelli, du nom du défunt patron de Fiat et de Ferrari.

Depuis quatre ans, une seule personne, Giorgio Rocca, cinquième du combiné la semaine dernière, peut prétendre se glisser dans la trace de celui qui fut l'une des plus grandes gloires sportives du pays. Tomba avait récolté l'or en slalom en 1988, puis l'argent en 1992 et en 1994. Depuis c'est la panne sèche. Les fans ont déserté le circuit de la Coupe du monde de ski alpin, là où, jusqu'en 1997, il pouvait y avoir 30 000 personnes pour voir «La Bomba»...

Peut-être samedi soir ce public reviendra-t-il pour assister à un triomphe que la presse annonce depuis des mois. Pour le pays, une médaille de Rocca serait la première en ski alpin de ces Jeux, autant dire que le slalomeur de Livigno, zone franche située entre la Suisse et la Lombardie, devra faire sa course sans y penser. «Laissez-le tranquille.», prévient Alberto Tomba.

Flexions. Pour plus de sérénité, Giorgio s'est exilé quelques jours en famille avec Tania, sa femme, et son petit Giacomo. Puis il a rejoint directement l'équipe dans la petite station de Pila du val d'Aoste pour éviter de rencontrer trop de fans. Mais face à tant de pression le leader de la Coupe du monde de slalom risque d'avoir bien du m