France-Italie : 37-12 (8-12)
France. 5 E : Lièvremont (27e), Nyanga (56e), De Villiers (66e), Rougerie (78e), Michalak (80e) ;
3 T : Yachvili (66e, 78e, 80e) ;
2 B : Elissalde (2e), Yachvili (44e).
Italie. 3 B : (8e, 16e, 22e), 1 D : Pez (32e).
Si, comme le soulignait la semaine dernière Marco Bortolomi, le capitaine de la Squadra Azzurra, le XV de France était trop tranquille au moment d'affronter l'Ecosse à Murrayfield («Il n'avait pas peur de perdre, c'est probablement ce qui l'a perdu», a analysé le deuxième ligne de Narbonne), c'est quand même une équipe passablement perturbée qui, samedi, s'est présentée à Saint-Denis face à l'Italie. Versant même dans une espèce de délire paranoïaque, illustré par l'escamotage du nom des entraîneurs par le speaker officiel lors de la présentation des équipes ; sur consigne fédérale, expliquera ensuite celui-ci. On aurait craint en haut lieu que la simple mention de la fonction de Bernard Laporte ne déchaîne une tempête de sifflets. Maladresse, car, du coup, on a aussi «oublié» de mentionner la présence, sur le banc adverse, de Pierre Berbizier. «Je le déplore, bien sûr, dira l'intéressé, habituellement c'est quelque chose qui se fait. Il ne s'agit là que d'un petit détail. Mais il est vrai que dans le haut niveau, il y a plein de petits détails à assimiler, et pas seulement sur le terrain.»
Ainsi curieusement, après ce match à deux vitesses, était-ce le vaincu, Pierre Berbizier, qui donnait l'impression d'afficher une certaine sérénité, alo