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Libération

Les biathlètes laissent leur trace au palmarès

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publié le 27 février 2006 à 20h28

Pragelato envoyé spécial

Neuf médailles. Deux de moins qu'à Salt Lake City en 2002 et une de mieux qu'à Nagano en 1998, mais avec plus d'épreuves et de décorations à répartir. «La maison France a tenu bon», a prudemment analysé Jean-François Lamour, le ministre des Sports, passablement agacé par les réactions de certains cadres lui reprochant d'avoir fixé un objectif de treize podiums. «Franchement, ceux-là sont en fin de course. Moi, je suis ambitieux et j'ai confiance dans nos sportifs.» Lesquels n'ont pourtant pas tous répondu avec la même vivacité aux attentes ministérielles.

Le fond en forme. Palme incontestable de la réussite, eu égard au peu de licenciés : le biathlon. Presque une tradition. Quatre médailles ­ deux d'or et deux de bronze ­, deux fois plus qu'à Salt Lake City, malgré le manque de réussite de Poirée et Bailly. Un groupe d'entraîneurs, de dirigeants et d'athlètes particulièrement soudé, sur un site bénéficiant probablement d'une des meilleures ambiances des Jeux. Tout rose alors ? Pas sûr. Bailly s'est fait l'interprète des doléances de la «famille» : «On parle de nous tous les quatre ans mais demain, le foot reprend ses droits et on nous oubliera. Heureusement que nous sommes sous contrat avec l'armée et les douanes ; il faut trouver de nouvelles aides et des contrats pour les jeunes et élargir notre base si nous voulons continuer à avoir des résultats.» A quoi le ministre a rétorqué : «L'important, c'est de savoir détecter les talents.»

L'alpin en demi-te