Menu
Libération

Paris-Biarritz, l'ovale modèle

Article réservé aux abonnés
publié le 6 mars 2006 à 20h32

Stade français-Biarritz 21-16 (6-10)

Stade français. 2 E. : Pichot (55e), Dominici (64e) ; 1 T. : Skrela (55e), 3 B. : Skrela (2e, 33e, 61e).

Biarritz. 1 E. : Bobo (25e) ; 1 T. : Dupuy (25e), 3 B. : Dupuy (5e, 43e, 74e).

Jongleurs, acrobates, pom-pom girls, cracheurs de feu, saltimbanques, tous ceux qui avaient déjà animé, le 15 octobre 2005, le rendez-vous «des deux stades», entre Paris et Toulouse (29-15), étaient de retour, un rien plus emmitouflés rapport au climat qui, entre-temps, s'est singulièrement dégradé. Les 79 502 supporteurs présents cet automne, eux aussi, s'étaient de nouveau déplacés. Ils avaient même fait quelques émules, histoire d'homologuer un nouveau record d'affluence (79 604 spectateurs) pour un match de phase régulière de championnat, tous sports confondus.

Côté organisation, on avait également soigné l'emballage. Tambours du Bronx, d'abord, pour évacuer le trop-plein de liquide préalablement absorbé à la Bodega des Eclairs (dressée à la sortie du RER), puis reprogrammation du karaoké géant. Exit Fugain, Sardou, Capitaine Flam et Joe Dassin, bienvenue à Téléphone et Partenaire particulier ; sans oublier l'occasion offerte aux visiteurs de démontrer leurs compétences en matière de performances chorales, grâce au standard pyrénéen : Il est un coin de France.

Mais la vraie innovation, «the Guazzini touch», comme la décriront les quelques journalistes britanniques présents, restera l'arrivée du ballon du match dans un char romain tiré par quatre chevaux blanc