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Libération

Lyon, pour gommer les regrets

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publié le 8 mars 2006 à 20h33

Lyon de notre correspondant

Ce soir, l'Olympique lyonnais veut effacer un très mauvais souvenir. Il y a un an, le PSV Eindhoven l'avait éliminé de la Ligue des champions au terme d'une séance de tirs au but. Grégory Coupet, le gardien, garde en mémoire ces ballons cuisants, à «deux doigts» de ses gants. Le visage du gardien se ferme encore lorsqu'il raconte la «frustration d'être éliminé sans avoir perdu». Pour gommer le cauchemar, les Lyonnais ont commencé cette fois par gagner le match aller en Hollande, il y a seize jours, dans la souffrance (1-0). Reste désormais à finir le travail. S'ils veulent atteindre les quarts de finale de la Ligue des champions pour la troisième fois d'affilée, il leur suffit désormais de ne pas perdre le match retour. Plus facile à écrire qu'à faire. Le match promet d'être rude, physique et éprouvant. Pour les nerfs des supporteurs et l'organisme des joueurs.

Contact. Le PSV est une véritable équipe. Soudée, solidaire. Dure au mal. On est loin de la verve offensive du FC Barcelone, mais comme dit Juninho, «le PSV, c'est très difficile à jouer». Le milieu de terrain brésilien rappelle comment les Hollandais «cherchent leur attaquant avec de longs ballons, puis se battent tous ensemble sur les deuxièmes ballons». Ils comptent pour cela sur leur tour de contrôle, le buteur Vennegoor of Hesselink, incertain ce soir. Les joueurs du PSV vont aussi au contact plus souvent qu'à leur tour. Un photographe qui avait suivi le match aller du bord de la pelouse