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Libération

Andy Robinson va de l'avant

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L'entraîneur du XV de la Rose fait l'unanimité dans son groupe sans se soucier des critiques.
publié le 11 mars 2006 à 20h36

En huit sélections au poste de troisième-ligne aile de l'équipe d'Angleterre, Andy Robinson n'a marqué qu'un seul essai. Contre la France, durant le tournoi 1989. La même année, il partait pour l'Australie avec les Lions britanniques, mais ne devait jamais intégrer l'équipe appelée à disputer les tests.

Joueur, l'ancien instituteur (comme Olivier Saisset) a laissé le souvenir d'un battant, d'un poison, d'une sorte de proto-Neil Back, vice en moins, raillé parfois pour sa lenteur («Certains joueurs du cinq de devant pouvaient me battre à la course sur une courte distance», avoue-t-il), mais capable comme on le dira aussi à propos de certains fameux batailleurs bleus, du genre Jean-Pierre Rives, de «mettre la tête là ou d'autres ne risqueraient pas le pied».

Devenu, en 1997, entraîneur de Bath, le club qu'il aura amené au doublé Coupe-championnat, cinq ans plus tôt, en tant que capitaine, c'est là qu'il a retrouvé l'ancien centre international Clive Woodward, chargé d'entraîner les lignes arrière. Aussi lorsque celui-ci, deux ans plus tard, est nommé à la tête de l'équipe d'Angleterre, Andy Robinson se voit-il pressenti pour l'assister, avec mission de s'occuper des avants. Rôle dans lequel il ne va pas tarder à faire l'unanimité auprès des joueurs. «Robbo est quelqu'un de passionné qui vit le jeu avec beaucoup d'émotion, dit ainsi de lui l'ancien arrière du XV de la Rose Jonathan Callard, mais sur le plan tactique, comme d'ailleurs sur le plan technique, il n'a pas son pareil d