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Libération

L'ogre AC Milan au menu de Lyon

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publié le 11 mars 2006 à 20h36

Quand il présidait aux destinées de l'AJ Auxerre, Guy Roux avait coutume de dire : «Eliminer un club italien en quart de finale de Coupe d'Europe, c'est un peu comme être reçu à Polytechnique.» Vendredi, à Paris, le tirage au sort a expédié l'Associazione Calcio Milan (plus connu sous le nom d'AC Milan, ou Milan AC en version française) dans les pattes de l'Olympique lyonnais en quart de finale de Ligue des champions : le Milan AC et ses six Coupes des clubs champions en vitrine (plus 17 titres de champion d'Italie), le Milan AC et son effectif doré à l'or fin, le Milan AC et son expérience incomparable de ces matchs au sommet où l'air se fait rare, le Milan AC de Silvio Berlusconi.

Clairon. Ça pouvait donc difficilement être pire, d'autant que l'OL ne pourra pas compter (par la faute d'une suspension) sur son meilleur joueur, le Brésilien Juninho, lors du match aller à Gerland, le 28 ou le 29 mars. Le président lyonnais Jean-Michel Aulas, qui claironne depuis des mois l'objectif d'atteindre la finale du 17 mai au Stade de France, a légèrement marqué le coup. Avant de se ressaisir : «Certains peuvent se plaindre, mais pas moi. Jouer contre un club comme le Milan AC (qu'on n'a jamais rencontré), c'est très excitant. Ensuite, je me rappelle qu'on nous avait parlé du FC Porto (vainqueur de Lyon au même stade en 2004, ndlr) et du PSV Eindhoven (vainqueur de Lyon en 2005, ndlr) comme de tirages faciles, et ça s'était mal passé.»

Lyon-Milan, c'est la relativisation de la chose footb