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Libération

Lens, un onze en manque d'addition

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publié le 25 mars 2006 à 20h44

32e journée de Ligue 1

Samedi. 17 h 15: Lyon-Toulouse . 20 heures : Ajaccio-Metz, Auxerre-Saint-Etienne, Lens-Sochaux, Marseille-Le Mans, Nancy-Nantes , Rennes-Troyes , Strasbourg-Lille.

Dimanche. 18 heures: Bordeaux-Nice. 20 h 45 : Monaco-Paris SG.

Rendez-vous était pris mardi à la Gaillette, le somptueux centre d'entraînement où s'ébrouent les joueurs du Racing Club de Lens. On a attendu Daniel Cousin, le deuxième meilleur buteur de l'élite (12), curieusement sifflé par le public de Félix-Bollaert quand ça lui prend. «Daniel est aux soins.» Puis : «Daniel est prévenu, il sera là dans dix minutes.» Puis : «Daniel s'est tiré par la porte de derrière.» Pendant qu'on envisage d'aller traquer le gaillard au Sombrero ­ boîte réputée pour ses soirées Chippendales, sa Nuit des poissons ­, le staff laisse des messages sur son répondeur. Il ne rappellera pas. Le RC Lens version 2005-2006, c'est un peu toute la Ligue 1 : un truc où l'on ne voit pas ce qu'on devrait voir, une belle endormie à 600 millions d'euros (la facture annuelle présentée à son diffuseur) qui ne se réveille vraiment que lorsque l'OM se fout du monde et expédie ses minots au parc des Princes.

Voix flûtée. Il y a, dans l'Artois, une sorte de facteur aggravant. Tous ceux ­ auxerrois ou niçois, par exemple ­ qui ont croisé leur route en sont sortis un peu effrayés, essorés par l'impact physique ou la finesse technique d'Olivier Thomert, d'Aruna Dindane et consorts. Lens modeste septième avant la réception de Sochaux ce s