Le MotoGP vivrait-il sa dernière année de gloire ? A la veille du premier Grand Prix de la saison, dimanche sur le circuit de Jerez, en Espagne, tout le milieu se pose la question sur le possible transfert vers le monde de la Formule 1 de Valentino Rossi, septuple champion du monde et star du circuit. Rossi aura tout apporté au milieu des Grands Prix moto et, s'il part, il pourrait tout simplement n'y laisser que des miettes.
Régularité. En attendant, alors qu'il entame sa troisième saison chez Yamaha, mais cette fois sous la couleur jaune de Camel, son nouveau sponsor, Rossi, 27 ans, va savoir très vite s'il peut espérer décrocher facilement, et pour la sixième fois, sa couronne mondiale de la catégorie reine. Ses rivaux les plus coriaces comme Max Biaggi ont dû jeter l'éponge, faute de moyens, et peu d'adversaires peuvent prétendre atteindre la maîtrise du trublion magique de Tavullia, bien souvent par manque de régularité, d'ailleurs. Sauf coup dur majeur et la moto appartient à ces sports où la chute est déterminante , l'Italien sera donc encore favori pour sa succession.
«Rossi possède encore une grosse avance, reconnaît Hervé Poncharal, le directeur de l'écurie Tech 3, qui engage cette saison l'Espagnol Carlos Checa et le Britannique James Ellison sous ses nouvelles couleurs Dunlop. Nicky Hayden (Honda), Loris Capirossi (Ducati) et Marco Melandri (Honda) sont encore en quête de résultats réguliers, et même le grand espoir espagnol Dani Pedrosa (Honda) va devoir encore