Avec ou sans les grands constructeurs, la Formule 1 du futur est en marche. Le 31 décembre 2007 à minuit, il en sera terminé des fameux accords Concorde qui, depuis le début des années 80, régissent les droits commerciaux des Grand Prix. Depuis vendredi, les concurrents susceptibles de courir en Formule 1 à partir de 2008 connaissent les grandes lignes de ce que seront les règlements sportifs (et en partie techniques) de la reine des catégories du sport automobile. La plus médiatisée et la plus rémunératrice aussi. Bien avant la publication de ces textes, les équipes Ferrari, Super Aguri, Midland, Red Bull, Scuderia Toro Rosso et Williams avaient déjà signé un accord de principe pour participer au championnat de Formule 1 à partir de 2008.

Vendredi soir, toutefois, cinq autres équipes, et pas des moindres, restaient réticentes pour s'engager à long terme sans avoir obtenu une répartition plus généreuse des revenus générés par les Grands Prix. Elles étaient sans doute aussi déçues de voir retoquer leurs quelques propositions techniques par les responsables de la Fédération internationale de l'automobile (FIA). Ces cinq protagonistes, regroupés au sein de l'Association des constructeurs de Grands Prix (GPMA), qui représente des grands constructeurs, sont BMW Sauber, Honda, McLaren Mercedes, Renault et Toyota. Ils ont désormais jusqu'à vendredi pour revoir leur position.

Réduire les coûts. Malgré la menace brandie depuis des mois par ce club des cinq d'organiser un championnat pa