Serge Blanco évoquait, lundi dernier, dans les colonnes de Midi Olympique, l'éventualité d'un prochain boycott (à compter de la saison 2007-2008) de la Coupe d'Europe de rugby, de la part des clubs français. Et le président de la Ligue nationale de rugby de justifier ses propos en mettant l'accent sur le fonctionnement de l'actionnariat de l'European Rugby Cup (ERC), organisateur de la compétition, dont le siège est situé à Dublin et la présidence confiée à Jean-Pierre Lux, l'ex-trois-quarts centre international landais. «Les Irlandais ont tous les pouvoirs dans cette Coupe d'Europe, affirmait Blanco, confirmant l'existence d'un conflit entre clubs français associés aux Anglais et nations celtes, ce sont eux qui ont désormais les clés du dialogue.»
Celles du jeu aussi apparemment, si l'on s'en réfère à la façon dont les provinces du Munster et du Leinster (appelées donc à se rencontrer en demie) ont fait respectivement chuter, en quart de finale européen, les équipes de Perpignan et Toulouse (champion en titre), soit, comble d'ironie, l'affiche de la finale 2003 à... Dublin.
Pilule. Battus 10-19, à Lansdowne Road, les Catalans ne peuvent s'en prendre qu'à eux-mêmes puisque, suite à deux cartons jaunes successifs et stupides (Mas pour antijeu, Durand pour contestation), ils ont joué à 14 pendant 20 minutes, un quart donc du temps effectif. «Dans un match de ce niveau, cela ne pardonne pas», constatera Philippe Ducousso, l'entraîneur des arrières. La pilule est d'autant plus amè