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Libération

Serra, pied tendre parmi les gros bras

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publié le 7 avril 2006 à 20h52

Malgré le forfait, pour la première journée, de Sébastien Grosjean, victime de douleurs dorsales, il faudrait un miracle ou une victoire assurée après le double de samedi pour que le jeune Florent Serra se voie offrir une chance de disputer un match dans ce quart de finale qui oppose la France à la Russie, ce week-end, à Pau (Pyrénées-Atlantiques). Pourtant, le simple fait d'avoir été retenu par Guy Forget comme remplaçant suffit au bonheur du Bordelais. A 25 ans, Serra, vainqueur de son premier titre à Bucarest, en 2005, avant de confirmer début 2006 à Adélaïde (Australie), pointait lundi à la 38e place du classement mondial ATP.

Marque de confiance. Alors, en attendant d'être titularisé, Serra savoure. «C'est un rêve de petit garçon qui se réalise. Quand on se lance dans le tennis, on rêve de jouer sur des grands courts, à Roland-Garros, et de participer à la Coupe Davis. Cela me touche et j'ai hâte de goûter l'ambiance.»

A Pau, dans un Palais des sports qui a toujours réussi à la France, Florent Serra devrait être servi. Mais le néosélectionné sait aussi que cette marque de confiance du capitaine n'est en rien un aboutissement mais un début, qui n'aura de suite qu'en fonction de ses résultats dans les tournois individuels. C'est d'ailleurs grâce à sa performance au Masters series de Miami ­ il a atteint le 3e tour et ne s'est incliné qu'après un match accroché face à Mario Ancic ­ qu'il a gagné sa sélection. «Guy est venu me voir à la cantine des joueurs . Il m'a simplement