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Libération
Interview

«En MotoGP, je ne suis pas sur une autre planète»

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publié le 8 avril 2006 à 20h53

La première saison en MotoGP de Randy De Puniet a débuté plus difficilement que prévu. Le pilote parisien, 25 ans, a réalisé le grand saut en signant un contrat chez Kawasaki aux côtés du petit Japonais Shinya Nakano. Si tout semblait aller pour le mieux cet hiver avec des places de 5 à 7 lors des essais Irta et une huitième place sur la grille de départ du Grand Prix d'Espagne à Jerez, il y a quinze jours, Randy a malheureusement chuté lors du warm-up, le matin de la course. Une blessure à la main droite l'a handicapé et forcé à rentrer aux stands après sept tours.

Ce week-end, sur le circuit de Losail au Qatar, pour la deuxième course de la saison, le Français venait prendre sa revanche et pensait avoir oublié ses problèmes de Jerez, mais il s'est réveillé jeudi matin avec la même douleur au poignet. Vendredi, si Shinya Nakano a réussi à effectuer un dernier tour avec un bon pneu de qualification pour accrocher la 9e place, Randy, lui, n'a pu faire mieux que quinzième à près de 2 secondes de la pole.

Vous aviez passé tous les examens médicaux, tout semblait s'être rétabli et, jeudi, la douleur s'est réveillée. Comment expliquez-vous ça ?

Je ne comprends pas. Ça allait beaucoup mieux et jeudi matin j'ai eu hyper mal en me levant. Pourtant je n'ai rien de cassé, juste une entorse du métatarse. Mais cela fait un mal de chien quand je freine. Jeudi matin, au bout de huit tours, j'ai dû arrêter. C'était trop dangereux. Entre les deux sessions, j'ai suivi un traitement médical anti