Orchies-Hem envoyé spécial
L'équipe de la Française des jeux, qui a pris ses quartiers au Mont-Saint-Aubert (Belgique), point culminant (145 m) du Tournaisis, s'élançait jeudi dernier pour la reconnaissance habituelle du trajet de Paris-Roubaix. « Pour nous, équipes françaises, c'est un rendez-vous sacré, car, après le tour des Flandres, on joue enfin à domicile», explique Marc Madiot, le directeur sportif et double vainqueur de l'épreuve (1985 et 1991). L'équipe de Madiot a déjà reconnu la tranchée Arenberg, qui a été élargie et repavée. A entendre les coureurs, on dirait qu'il s'agit d'un carrelage de cuisine, sans les raccords. Les coureurs pensent d'ailleurs que les plâtriers de Paris-Roubaix n'ont pas fini le boulot : «Il y a de gros écarts entre les pavés», constate Martial Gayant, l'un des fidèles de Marc Madiot. Le Picard est un adjoint précieux car Gayant a en charge «les aspects techniques de l'équipe». Cet ancien maillot jaune sur le Tour est un homme précis en toutes choses. Madiot dit de lui qu'on ne peut jamais le prendre en défaut. Pour Gayant les choses seraient déjà en partie écrites à la sortie d'Arenberg (2,4 km) au km 165: «La tranchée aura déjà en partie lessivé le peloton.» Il s'agit cette fois-ci pour la Française des jeux de reconnaître la deuxième moitié des secteurs pavés entre Orchies (secteur 12) et Gruson (secteur 3), environ 70 km.
Tic-tac. Le temps est sec et frais et les coureurs portent un bonnet et des cuissards longs. Marc Madiot s'adresse à