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Libération

Le PSG entre vente et Coupe de France

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publié le 11 avril 2006 à 20h53

Résumons. Les Qataris n'entreront pas dans le capital du Paris-SG faute de «traçabilité des capitaux» (selon le maire de Paris, Bertrand Delanoë), le projet de reprise de Luc Dayan est plombé. Et revoilà le fonds d'investissement américain Capital Colony en pole ; d'autant qu'il a un atout ­ pas de toute première fraîcheur ­ dans sa manche : le président de l'association PSG Alain Cayzac, viré par Canal + quand il faisait la paire avec Francis Graille à la tête du club entre 2004 et 2005.

Cayzac, c'est un «historique», l'un de ceux (avec Charles Talar et Bernard Brochand) qui avaient vendu leurs parts à Canal quand la chaîne avait mis la main sur le club. Les «historiques» avaient cédé les parts de l'association PSG, plus des actions détenues à titre personnel : le prix de ces dernières, apparemment plus élevé que celui des parts de l'association, n'avait pas manqué d'intéresser (et intéresse encore) le juge Renaud Van Ruymbeke.

On en est là. L'histoire du Paris-SG est un éternel recommencement. Moribonde il y a un mois lors de la funeste réception de l'Olympique de Marseille (0-0 sous des tombereaux de sifflets), l'équipe première du PSG est repartie, alternant l'excellent ­ Auxerre et Bordeaux dérouillés au Parc des Princes ­ et le pas mal du tout, comme ce week-end à Lens (1-1). Ce soir, en quart de finale de la Coupe de France, les hommes entraînés par Guy Lacombe réceptionnent Lille, leur antithèse footbalistique : quand le coach parisien remarque perfidement que ses joue