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Libération

Jusqu'ici, tout va bien au TVB

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publié le 15 avril 2006 à 20h56

Tours envoyé spécial

Sur leurs cinq dernières années en Pro A, les volleyeurs de Tours ont tout gagné. C'est simple et net. Ils sont installés parmi les 4-5 meilleures équipes européennes, donc du monde, mais ce petit miracle autour d'un filet n'est évidemment pas allé de soi. Le volley français, un des sports collectifs les moins chers du pays, demeure sous-exposé à cause des résultats mitigés de l'équipe de France, et de structures dirigeantes qui ont mis du temps à s'adapter au professionnalisme. Bien dommage pour un sport accessible, qui malgré tout requiert du spectateur un oeil bionique pour apprécier ce qui n'a plus rien du match au camping, ni de la souple discipline universitaire.

«Ce que voit le spectateur, c'est juste un bloc défensif, explique Loïc de Kergret, passeur international et capitaine de Tours. Nous, avec l'analyse vidéo, on en est à observer des petits défauts dans des blocs adverses, des individualités, et, même pour nous, il faut qu'on se repasse l'image plusieurs fois pour voir où en sont le réceptionneur, les bloqueurs... Il nous faut des bases de données importantes...» L'autre performance du Tours Volley-Ball (TVB) est d'avoir séduit un public dans une ville plutôt basket, voire hockey sur glace, et, plus banalement, foot.

«Mini-Rotary». Le spectateur est là, pourtant, rassasié, et les spectatrices aussi, nombreuses et enjouées. «On s'est construit sur les cendres des autres sports», se plaît à dire Pascal Foussard, manager général. Car si Tours n'a