Monaco envoyé spécial
Excellente nouvelle, hier, à Monaco : les représentants de l'équipe nationale de Coupe Davis sont tous passés. On précise qu'il s'agit des membres de l'équipe de la principauté, qui seront deux au deuxième tour. Ce n'est évidemment jamais arrivé. L'inconnu Benjamin Balleret, 23 ans, qui a déjà écrit la belle histoire du tournoi, a battu le Belge Christophe Rochus. Imité par le néo-Monégasque Jean-René Lisnard, qui a triomphé du bel espoir britannique Andy Murray, crampé jusqu'à l'os. Lisnard était content de gagner sur son rocher, même s'il ne s'est pas attardé sur les conditions notamment financières de son transfert à Monaco. «Il n'y a pas de question. Ici, je suis aidé, je joue et vis dans des conditions fabuleuses. J'ai l'opportunité de disputer la Coupe Davis, ce que je ne pouvais pas faire en France. Je suis de la région. Voilà.» Pour ceux qui sont toujours français, le bilan est moins euphorisant, quoique correct.
Coup de pompe. A un gros mois de Roland-Garros, le premier tour s'achève sur un ratio victoires-défaites équilibré (5-5). Avant-hier, Monfils avait craqué physiquement contre Olivier Rochus (1,65 m), Julien Benneteau itou. Seul Michaël Llodra, venu sans beaucoup d'ambition, s'en était sorti face au serbo-monténégrin Boris Pashanski. Hier, la ribambelle de Français restant (7) débutait. L'apparente excellente nouvelle devrait être la victoire de Paul-Henri Mathieu sur Marat Safin. Mais voilà, elle fut offerte par un Safin totalement ho