Le Paris-SG et l'Olympique de Marseille ont récupéré le point qui leur avait été soustrait par le Conseil national de l'éthique (CNE). Le match nul entre les deux clubs (l'OM avait expédié son équipe de CFA au Parc des Princes, et obtenu un 0-0) a été entériné mercredi par la Commission d'appel de la Fédération française de football, qui a motivé sa décision ainsi : «Un résultat sportif ne peut être remis en cause dès lors qu'aucun règlement n'a été violé et que la rencontre a eu un déroulement normal.» C'est la deuxième fois que le CNE est déjugé en quelques mois : l'arbitre Gilles Veissière, un temps suspendu de toute fonction officielle, avait été réhabilité en appel. Dominique Rocheteau, président du CNE et ancien attaquant flamboyant de l'AS Saint-Etienne, s'explique.
Un commentaire ?
Je n'ai pas d'état d'âme. Il y a une Commission d'appel, elle a le pouvoir de nous déjuger, les choses sont en ordre. Et elle nous a donné raison sur la suspension de trois mois infligée aux présidents des deux clubs. Sinon, l'éthique s'est heurtée au règlement pur et dur. Le CNE existe depuis quatre ans, il prend doucement ses marques. On m'a demandé si j'allais démissionner. Je ne vois pas pourquoi. Je n'ai aucun intérêt personnel là-dedans. Le CNE défend des valeurs, et je me battrai pour elles jusqu'au bout.
Sa crédibilité n'est-elle pas entamée ?
La décision de la Commission d'appel nous a un peu surpris. Mais toute cette affaire à commencer par notre décision initiale a fait couler b