Imola envoyé spécial
Après trois courses et malgré une victoire en Malaisie, Giancarlo Fisichella accuse déjà quatorze points de retard sur Fernando Alonso, le leader du championnat, qui est aussi son équipier chez Renault. Pourtant, avant le premier Grand Prix de la saison européenne, à Imola (dimanche à 14 heures sur TF1), l'Italien affiche un optimisme de rigueur et affirme qu'il ne voit pas pour l'instant Alonso comme un adversaire, mais comme un allié. Il évoque sa relation avec celui qui est l'homme à battre du moment.
Considérez-vous Alonso comme le leader de l'équipe ou simplement comme un adversaire ?
Fernando a gagné le championnat l'année dernière parce qu'il est très fort et surtout régulier, mais je ne le vois absolument pas comme le leader de l'équipe. C'est le premier pilote que je dois battre, puisque nous avons la même voiture. Tous les techniciens et les mécaniciens nous aident de manière identique. Ils nous poussent, nous donnent la meilleure voiture possible pour vaincre. Je pense que c'est important pour une équipe comme Renault d'avoir deux pilotes capables de se battre pour la victoire. Les efforts sont les mêmes, et nous sommes traités à égalité.
Il est toujours difficile d'imaginer qu'il puisse exister une complicité entre deux équipiers, ce qui semble pourtant être le cas entre vous.
Fernando et moi avons des caractères assez similaires et, vraiment, une bonne relation dans l'équipe comme en dehors du circuit. On se retrouve souvent à l'hôtel pour jo