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Libération

Villeneuve aux mécaniques anonymes

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publié le 24 avril 2006 à 21h01

Grand Prix de San Marin (Italie)

1. Michael Schumacher (Ferrari),

les 305,609 km en 1 h 31' 06" 486.

2. Fernando Alonso (Renault) à 2" 096.

3. Juan Pablo Montoya (McLaren-Mercedes) à 15'' 868.

Il semble loin le temps où Jacques Villeneuve faisait jeu égal avec Michael Schumacher, vainqueur hier du quatrième Grand Prix de la saison. Après un beau résultat en Malaisie et en Australie au volant de sa BMW, le Montréalais n'a pas été en mesure de confirmer en Italie à la suite d'une multitude de petits problèmes, à commencer par une mauvaise qualification. Avec une douzième place synonyme d'anonymat, le petit Québécois, aujourd'hui installé en Suisse après avoir goûté à l'exil monégasque, est loin de sa gloire passée.

Standing. En 1996 et 1997, Jacques Villeneuve fut, en quelque sorte, le Fernando Alonso de l'époque. Poussant Schumacher dans ses derniers retranchements, le provoquant en duels épiques dès qu'il le pouvait. A ce petit jeu, le Québécois est même devenu champion du monde (en 1997), au volant d'une Williams-Renault. Ensuite, Villeneuve s'est lancé dans l'aventure de l'écurie BAR-Honda, que contrôlait alors son manager et ami Craig Pollock. Les deux hommes sont toujours aussi proches, mais leur standing n'est plus le même. Pollock a finalement été obligé de revendre ses parts à un marchand de tabac qui est devenu propriétaire de l'écurie BAR, avant de la revendre en totalité à Honda. Villeneuve, lui, n'y a pas gagné grand-chose. Il a même failli y laisser sa carrière avant d