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Libération

Ballon d'oxygène sur le parquet féminin

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publié le 28 avril 2006 à 21h03

Depuis douze ans, le basket féminin français récite la même litanie. Chaque championnat de France se termine presque toujours par une finale Bourges-Valenciennes. Reléguant le reste du basket féminin hexagonal dans l'anonymat. Cette domination se poursuivait, il y a peu, au niveau continental avec cinq titres européens pour les deux équipes de 1997 à 2004. Les meilleures équipes n'étant pas éternelles, il faut désormais aux deux mastodontes reconstruire une escouade qui tienne la rampe. Même si elles ont terminé la saison régulière aux deux premiers strapontins, leur hégémonie ne tient plus de la mainmise absolue. En cette saison 2005-2006, la Ligue féminine dispense un championnat incroyablement dense où ­ presque ­ tout le monde peut arranger n'importe quel adversaire.

«Année à part.» «La compétition est comme divisée en plusieurs minichampionnats où même les promus tirent leur épingle du jeu», analyse Laure Savasta, 32 ans, l'arrière de Tarbes. Passée par Valenciennes et désormais à Montpellier, Elodie Bertal, 22 ans, ailière, ne dit pas autre chose : «C'est une année à part, où il n'y a plus de matchs faciles. J'ai quitté Valenciennes pour avoir du temps de jeu, prendre des responsabilités et retrouver de la confiance. Au final, on arrache la coupe d'Europe et on dispute les play off avec une envie intacte.» Une compétition qui a débuté la semaine dernière avec quatre huitièmes de finale où les Héraultaises ont battu Challes-les-Eaux (80-66) avant de s'incliner, mercredi,