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Libération

Le bouquet pour la finale

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Le duel OM-PSG, en finale de la Coupe de France de football, samedi au Stade de France, est le dernier d'une saison qui a vu les deux clubs s'affronter sur tous les terrains.
publié le 29 avril 2006 à 21h04

Paris-SG-OM, saison 2005-2006, acte III. La finale de la Coupe de France, qui se déroule samedi soir (1) au Stade de France, à Saint-Denis, c'est un peu l'extension du domaine de la lutte ; un maléfice qui s'abat sans fin sur le foot français. Le troisième volet d'une pièce entamée en octobre, dans le folklore d'un vestiaire marseillais empestant l'ammoniaque : les Parisiens qui se désapent dans un couloir et qui hurlent au complot, la Ligue qui passe l'éponge.

L'épisode du mois de mars ­ sur injonction de ses supporteurs mécontents du faible nombre de places reçues, l'OM expédie son équipe réserve au parc des Princes ­, en revanche, ne prêtait pas à sourire. Il a tout fait péter. Parce qu'il a prouvé que les supporteurs tenaient la direction du club phocéen par les couilles. Parce que le président de la Ligue, Frédéric Thiriez, a éprouvé le besoin d'appeler à deux reprises (pour le «retourner») le dénommé Rachid Zeroual, membre de l'association de supporteurs marseillais des South Winners et interdit de stade jusqu'en 2007, après une rixe qui lui avait aussi valu quatre mois ferme. Parce qu'il a dévoilé un football français consanguin, où Canal + était de tous les côtés du manche : diffuseur, propriétaire d'un gros cube hexagonal ­ ce n'est plus le cas depuis le 11 avril ­ et influent dans une Ligue annexée par les présidents de club.

Litige. Le président marseillais, Pape Diouf, avait comme toujours donné dans l'ellipse : «Ce match du 5 mars était porteur en lui-même de tell