Marseille de notre correspondant
Le président de l'OM, Pape Diouf, a dépêché l'équipe première dans la capitale. Et le résultat nul obtenu héroïquement (0-0) par les minots de CFA2 lors du dernier PSG-OM, en championnat, leur fiche une sacrée pression. Ils sont obligés de gagner. Sinon, on les lâche, dimanche, sur la Canebière, tout nus avec un maillot du PSG sur le dos. Cette fois, on voit mal comment la Coupe pourrait échapper aux Marseillais. «C'est du 50-50», affirme le milieu défensif Lorik Cana, ex-PSG. 50-50 ? A Marseille, on a le 51, avec un peu d'eau et deux glaçons. En plus, les Olympiens se doivent d'offrir un trophée à l'actionnaire principal Robert Louis-Dreyfus (RLD) avant qu'il se fasse cartonner dans le procès des transferts douteux de l'OM. Jugement le 9 juin, pile le jour de l'ouverture de la Coupe du monde.
Par solidarité, le Milieu marseillais, pourtant occupé ces temps-ci à régler ses comptes, a donné un coup de main : l'attaquant sénégalais Mamadou Niang, qui s'était fait tirer son 4x4 BMW pendant son sommeil, l'a retrouvé dans un box. Les voyous font la trêve jusqu'à la fin de la finale. Mais gare s'ils perdent.
L'OM a affiné sa préparation. «Faut pas trop mettre de pression sur les joueurs», affirme le coach, Jean Fernandez. «Faut pas être trop sereins non plus», rétorque le milieu Sabri Lamouchi. «Le physique sera important», assure Fernandez. «Ça va se jouer sur l'aspect mental», rétorque Cana. Tout le monde est donc sur la même longueur d'ondes. Il es