A l'occasion du lancement de la saison des multicoques, dont le départ de la première grande course au large en équipage (Londres - Alpes-Maritimes) sera donné lundi sur la Tamise, Frédéric Le Peutrec, skipper de Gitana 11, trimaran de 60 pieds, aborde, par thème, les éternels reproches faits à cette classe de bateaux, cette exception française qui peine à séduire le monde maritime anglo-saxon.
La médiocre exposition médiatique.
«C'est dommage car le milieu de la course au large regorge d'histoire et de destinées hors du commun. Les armateurs de l'époque des premiers multicoques avaient tiré la presse par la manche : "Venez ; vous verrez, ces bateaux sont formidables." Le circuit des multicoques doit porter à la connaissance des médias et du public que ces bateaux sont des machines incroyables. Il y avait d'évidence un problème d'annonce qui, j'espère, sera résolu grâce à ce nouveau partenaire qui donne son nom à ce nouveau circuit [Multi Cup Café Ambassador, ndlr].
F1 des mers ou pas ?
«Cette confusion a été préjudiciable car, dans l'esprit du public, cela signifiait que la voile avait perdu ses propres valeurs et qu'elle était devenue un sport sans relief, un sport comme un autre.
Le multicoque.
« C'est violent, puissant et précis comme une mécanique de montre. Ces bateaux sont chargés d'histoire grâce aux grandes courses au large. Les personnages de ces bateaux étaient charismatiques. Moi, je suis devenu marin par les récits maritimes et grâce à la qualité de leur écriture.
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