Grand Prix d'Europe
1. M. Schumacher (All., Ferrari) ; 2. F. Alonso (Esp., Renault) ; 3. F. Massa (Bré., Ferrari) ; 4. K. Räikkönen (Fin., McLaren) ; 5. R. Barrichello (Bré., Honda) ; 6. G. Fisichella (Ita., Renault) ; 7. N. Rosberg (All., Williams) ; 8. J. Villeneuve (Can., BMW Sauber)...
Franck Montagny le confesse, il se pensait «sorti du cercle de la F1». Même s'il n'avait fréquenté que sa périphérie, il avait fini par en apprécier l'atmosphère. Maîtresse capricieuse qui a déçu plus d'un prétendant, la F1 a rattrapé le Français (28 ans) par la manche. Un peu et Montagny n'aurait sans doute jamais connu le grand frisson : celui de prendre le départ d'un Grand Prix, ce qui n'était plus arrivé à un Français depuis la fin de la saison 2004. Pilote d'essai et de développement, voire troisième pilote, ça va un temps, même chez Renault. Les vrais compétiteurs ne supportent pas longtemps d'errer dans la coulisse. La plupart refusent d'ailleurs de rester sur les circuits le jour de la course. Les pilotes d'essai s'arrangent pour regagner leurs pénates le dimanche à l'heure de la course, ils n'ont ainsi pas la tentation de la regarder à la télévision, insupportable source de frustration. Montagny s'apprêtait à tenir à nouveau ce rôle de figurant et de troisième pilote du vendredi quand, suite à une recommandation de la Fédération internationale, la jeune écurie Super Aguri s'est vue contrainte d'écarter le débutant Yuji Ide de son poste de titulaire. Montagny devenait alors le candi