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Libération

L'AG des sept familles

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publié le 10 mai 2006 à 21h11

Pour la neuvième année consécutive, le Palais omnisports de Paris Bercy (POPB) accueillait le week-end dernier la grande kermesse du basket-ball hexagonal. Sept finales de Coupe de France sur deux jours, histoire de rassembler la famille.

Le cadre, somptueux, confine à la schizophrénie : samedi, assistance clairsemée avec les deux trophées seniors (la Coupe de France des amateurs, pour aller vite) et la finale de la compétition corpo ; dimanche, un POPB bondé et fiévreux au possible pour assister aux quatre finales au menu dont les deux affiches qui émoustillent l'audience : Dijon-Orléans, côté masculin, et Bourges-Valenciennes, côté féminin. «Si la journée du dimanche est bien inscrite dans le paysage basket, celle du samedi reste à inventer», euphémise Bruno Gasperin, le directeur de l'organisation.

Samedi, quelques rares animations hip-hop égaient la journée, seulement perturbée par la lutte d'influence sonore que se livrent les bandas de Perpignan et les supporteurs de la SIG strasbourgeoise lors du trophée féminin. A l'ultime fin d'une rencontre haletante, les Catalanes et leur protégée, Janeka Lopp (25 points), l'emportent de justesse (69-67). «L'écrin est sublime mais l'atmosphère n'est pas à la hauteur», déplore dans les tribunes Sylvaine, architecte du Sud exilée dans la capitale.

Plus tard, moins d'un millier de personnes assistent à l'ultime récital de la journée entre Toulouges (N2, quatrième niveau national) et les banlieusards de l'Alerte Juvisy (N3, cinquième niv