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Libération

Le taekwondo veut assurer le spectacle aux prochains JO

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publié le 11 mai 2006 à 21h11

Le taekwondo est connu en France pour deux raisons : pour Pascal Gentil, le double médaillé de bronze aux Jeux olympiques, qui a porté le drapeau de son sport jusque sur les rives people (il fricota avec Marlène lors d'une émission de télé réalité). Et pour l'épisode, qui vit le même Pascal Gentil se faire «voler» en demi-finale des Jeux olympiques de Sydney, en 2000, contre un Coréen. La Corée, mère nation de cet art martial, ne pouvait pas se permettre de revenir bredouille pour la première participation du taekwondo aux JO (1). Ce genre de traquenard ne devrait plus exister. Ce week-end, a été testé pour la première fois en Europe lors de l'Open de Monaco un plastron (partie protégeant le corps au-dessus de la ceinture) électronique. Jusqu'à présent, il fallait qu'au moins deux des trois arbitres (dont le nombre vient d'être porté à quatre) signalent une touche dans un laps de temps de deux secondes pour qu'un coup soit comptabilisé. Désormais, le plastron enregistrera lui même les impacts au corps, en fonction d'un réglage adapté à chaque catégorie. Pour le plus grand bonheur de la fédération française, qui y voit la fin des polémiques auxquelles était trop souvent réduite la discipline.

Effet inattendu. Mickaël Aloïsio, responsable du haut niveau en France, positive : «L'arbitrage n'est pas aussi problématique qu'on veut souvent le dire. Lors des derniers championnats du monde à Madrid, il y a eu 700 combats et peut-être trois ou quatre problèmes d'arbitrage. Le plus sou