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Libération
Interview

«Un manque évident de sérénité»

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publié le 22 mai 2006 à 21h18

Cardiff (pays de Galles) envoyé spécial

Entraîneur, Patrice Lagisquet n'avait encore jamais perdu une finale. Double champion de France, avec Biarritz (2002 et 2005), il espérait bien connaître la consécration européenne (et pourquoi pas le doublé) cette saison avec ce même club. Et si, en bon compétiteur, il ne se réjouit pas bien sûr de la défaite, il sait se montrer lucide dans son analyse de celle-ci, se promettant de revenir bientôt avec un groupe plus fort.

Une finale pareille doit vous laisser quelques regrets...

Mon premier regret, c'est les cadeaux qu'on fait en première mi-temps. A l'exception de ceux-ci, je n'ai pas vu une seule occasion d'essai. Nous étions bien en place. Seulement, il a suffi d'une touche manquée à un moment important, alors que nous venions de faire de gros efforts pour défendre notre ligne et que nous pensions la question réglée, pour que nous offrions au Munster son premier essai. Nous nous étions promis pourtant de faire très attention à ce genre de coups de pied, parce que nous savions qu'ils pouvaient se montrer terribles à la récupération. Sur l'essai de Stringer après une mêlée à cinq mètres, il s'agit d'un problème de communication. Entre Sireli Bobo et les trois-quarts. Ceux-ci voulaient lui demander d'être attentif à couvrir le petit jeu au pied dans le dos et lui a cru qu'on lui demandait de venir défendre dans le grand côté. Il est évident que ce genre de positionnement défensif n'existe pas dans nos schémas de jeu. Au pire, Sireli peu