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Portrait

Bernie Ecclestone, plus doué pour les affaires que pour le volant

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Il est au centre des finances de la Formule 1 depuis vingt-cinq ans.
publié le 27 mai 2006 à 21h22

Monte-Carlo envoyé spécial

Né le 28 octobre 1930 à Ipswich, Angleterre, Bernard Charles Ecclestone s'est orienté vers la moto dès 16 ans. Rentabilisant ses loisirs de pilote amateur en se lançant dans le commerce. Ce qui va lui permettre d'investir ses premiers bénéfices dans une concession d'automobiles. Il vend également des pneus et investit dans l'immobilier. Avant de s'essayer à la course automobile, comme pilote, sans succès.

Business. En 1958, il tente de se qualifier au Grand Prix de Monaco. En vain. Plus doué pour le business, il devient manager d'un espoir anglais, Stuart Lewis-Evans, mais celui-ci se tue au Grand Prix de Casablanca.

Huit ans après avoir disparu des circuits, Ecclestone revient à ses premières amours, bien plus riche qu'auparavant. Les mauvaises langues jurent qu'il doit sa fortune à l'attaque du train postal Glasgow-Londres en août 1963, dont la légende en fait le cerveau. Ce qui fera dire à Bernie : «Vous n'imaginez tout de même pas que j'aurais pris le risque de passer vingt ans en prison pour si peu d'argent.» Ce casse avait rapporté 3 millions de livres.

Deux ans plus tard, Ecclestone devient le manager de Jochen Rindt, qui meurt à Monza en 1970. L'année suivante, il rachète l'écurie Brabham de F1, au sein de laquelle Nelson Piquet deviendra champion du monde en 1981 et 1983. Après avoir confondé l'association des constructeurs de F1 (Foca) en 1974, Ecclestone s'installe, dès 1981, dans un rôle de défenseur des patrons d'écuries. Commence une guer