envoyé spécial à Monte-Carlo
La part d'ombre d'un septuple champion du monde
Schumacher commet une faute à la fin des qualifications, après avoir réalisé le meilleur temps. Sa Ferrari immobilisée sur la piste empêche Fernando Alonso, alors en mesure de le priver de la pole position, de terminer son tour. C'est d'abord l'incrédulité, puis la colère. Comment un pilote aussi expérimenté que Michael Schumacher peut-il faire une erreur aussi grossière, sinon de manière délibérée ? La sanction des commissaires sportifs, convaincus de sa culpabilité, tombe huit heures plus tard. L'Allemand est rétrogradé en dernière position.
Le départ de toutes les angoisses
Le départ est un moment unique et magique à Monaco. Le cadre, l'étroitesse de la piste et le goulet qui fait office de premier virage en font un instant de haute tension. Mais une fois de plus, le miracle se produit, aucun accident ni accrochage ne viennent gâcher la fête. Il n'y a que les pilotes Midland pour se frotter un peu les roues. Schumacher, avec un moteur neuf dans le dos, s'élance des stands pour une longue course-poursuite, avec un seul arrêt au stand à son tableau de marche.
De battre le coeur des spectateurs s'est arrêté
Les dépassements sont quasi impossibles à Monaco. Mais pas dans l'idée de Raikkonen, qui s'est élancé derrière Alonso et l'Australien Mark Webber. Il tente de déborder la Williams au premier freinage, n'y parvient pas et tente à nouveau sa chance au tour suivant. Mais cette fois, dans l'effrayante mont