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Libération
Interview

«Il y a beaucoup à apprendre de ce sport»

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publié le 29 mai 2006 à 21h23

Ailier gauche de Narbonne, Julien Candelon, sélectionné deux fois en 2005 par Bernard Laporte, fait partie de ces rares internationaux capables d'évoluer indifféremment du XV au 7, formule qu'il découvrait ce week-end à Charléty.

Comment avez-vous préparé ce tournoi de rugby à 7 ?

J'ai découvert le rugby à 7... la semaine dernière. Pour moi, c'est donc la première fois. Je n'ai derrière moi qu'une seule semaine d'entraînement, à raison d'une séance par jour. Et comme le 7 n'a absolument rien à voir avec le XV, il a fallu travailler un peu dans l'urgence. Ce n'est pas évident d'entrer dans une compétition avec cet état d'esprit. D'autant moins que le groupe France à 7 est régulièrement chamboulé. Dans ce tournoi de Paris, nous avons commencé par affronter la Russie. Une rencontre un peu spéciale, en forme de test pour nous. Les Russes se sont montrés accrocheurs, mais nous avons remporté la partie. C'était une bonne entrée en matière.

Pour une première, vous marquez deux essais. L'assimilation fut rapide...

La plupart des joueurs sont des habitués, ils m'ont bien intégré à l'équipe. Nous avons fait un stage de quelques jours à Toulouse, la semaine dernière, histoire de se connaître un peu mieux. Tous les membres de l'équipe sont des joueurs de Top 14 ou de Pro D2, nous nous sommes donc déjà croisés dans des sélections ou dans des compétitions quelconques. Et puis, comme le groupe est limité à douze joueurs, on a en vite fait le tour. Les liens se tissent plus rapidement.

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