Dans la nuit de dimanche à lundi, les Suns de Phoenix se sont inclinés, 88 à 95, face aux Dallas Mavericks, lors du troisième match de la finale de la Conférence Ouest de la NBA. Chez elle, en Arizona, l'équipe de Boris Diaw était pourtant décidée à conserver l'avantage du terrain pris aux Texans grâce au hold-up du mercredi précédent (118-121), signé à l'ultime seconde par un panier du Français. Jusque-là, les Suns avaient traîné en route et passé les deux premiers tours des play-off contre les deux équipes de Los Angeles, Lakers puis Clippers, lors de la dernière rencontre. Ce panier de «Bobo» aurait donc pu changer la donne. Mais les Mavericks égalisaient dès vendredi grâce à un Dirk Nowitzki des grands soirs (25 points, 14 rebonds, 6 passes) en contenant leurs adversaires sous la barre des cent points (105-98). «Les deux équipes aiment jouer l'offensive à tout-va. Si le match se joue à plus de 115 points, on l'emportera. En dessous, on connaîtra des problèmes», prophétisait déjà Boris Diaw à l'orée de la compétition.
«Altruiste». Arrivé à Phoenix à l'intersaison après deux exercices diaphanes à Atlanta, Boris Diaw n'en finit plus de surprendre. «On apprend de toute expérience, fût-elle douloureuse. Même d'une équipe qui perd beaucoup et qui ne joue pas les play-off. Là-bas, je me suis initié à la NBA dans un contexte quasi hostile. Aujourd'hui, cela m'est profitable.» Elu le mois dernier most improved player («joueur ayant le plus progressé»), «Bobo» est un joueur Protée,